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Des parcours évolutifs
Peut-être te vois-tu bien dans
la peau d’une inf irmière ou d’un
éducateur de jeunes enfants pendant
quelques années, sans pour autant
vouloir faire ce métier toute ta vie ?
Ça tombe bien : les passerelles
et options d’évolution
ne manquent pas !
DES FACILITÉS POUR ÉVOLUER
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Il n’est pas rare dans le secteur de compléter
ses connaissances (formations internes, reprise
d’études, etc.) ou faire valoir son savoir-faire
après quelques années d’exercice. Ainsi, un·e aide-
soignant·e peut devenir inf irmier·ère en 2 ans au lieu
de 3, ou encore auxiliaire de puériculture en passant
le diplôme d’État correspondant, avec dispense
de certains modules. Du fait de sa première
expérience dans le domaine du transport sanitaire,
un·e brancardier·ère aura des facilités pour évoluer
vers un poste d’ambulancier·ère, là encore en
passant le diplôme d’État.
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Dans le social, c’est pareil ! Un·e assistant·e de
service social peut évoluer vers un poste de conseil-
ler·ère en économie sociale et familiale. Un·e éduca-
teur·rice spécialisé·e, qui se concentre sur la vie
quotidienne et l’autonomie des personnes accompa-
gnées, peut enrichir sa palette de compétences en
se formant à l’enjeu de l’insertion professionnelle
pour devenir éducateur·rice technique spécialisé·e.
ZOOM LES SPÉCIALITÉS INFIRMIÈRES
Une fois titulaire de ton diplôme dÉtat DE obtenu
à lissue dune formation de 3 ans tu peux directe
ment exercer ton métier De plus en plus de profes
sionnelles décident toutefois de se spécialiser
après leurs premières années dexpérience
3 DE peuvent se préparer pour devenir inf irmierère
de pratique avancée voir témoignage cicontre
inf irmierère de bloc opératoire ou inf irmierère
anesthésiste
En dehors de ces spécialités dautres évolutions
sont possibles lorsque tu es déjà en poste
tu peux par exemple travailler avec les toutpetits
en passant le diplôme dÉtat de puéricultrice en 1 an
Témoignage
Jeune inf irmière, j’ai travaillé dans des services sensibles comme
la chirurgie cardiaque. J’ai réalisé que certains patients qui avaient
eu un infarctus avaient un risque important d’en faire un autre,
car ils ne se rendent pas compte qu’ils doivent faire attention
à leur mode de vie. J’ai donc voulu devenir inf irmière en pratique
avancée (IPA) pour changer ça. J’ai repris les études pendant 2 ans,
pour me spécialiser. Sur le terrain, j’assure un suivi de long terme
des patients opérés. J’agis sur tous les facteurs de risque, comme
la consommation de gras, de sucre et de tabac, le manque d’activité
physique et l’obésité. Je peux prescrire certains examens et médica-
ments, changer leurs dosages, etc. On se place entre les inf irmières
et les médecins, c’est quasiment un autre métier.
Océane, 31 ans, inf irmière en pratique avancée
au service cardiologie du CHU de Toulouse (31)
LES INFIRMIER·ÈRES DE DEMAIN
Lexercice du métier évolue les infirmierères sevoient confier de
plus en plus de responsabilités Encause une population qui augmente
et qui vieillit entraînant
des besoins croissants en termes de soins
lévolution de lhospitalisation un temps de soins réduit à lhôpital
pour les patientes et donc
de plus en plus de suite de soins à domicile
le manque de personnel médical
Ainsi
les infirmierères réalisent de plus en plus dactes en autonomie
comme les soins primaires et la délivrance de prescriptions sans
ordonnance Lemétier est aussi mieux reconnu création récente
de la consultation infirmière et du diagnostic infirmier
De nouvelles compétences sont nécessaires notamment du fait de la
transition numérique
Le contenu et les modalités de la formation évoluent
donc aussi à compter de la rentrée 2026 les étudiantes des instituts de
formation en soins infirmiers IFSI seront diplômées par les directeurs
duniversité et auront le grade de licence à lissue des 3ans de cursus
© C o r i n n e R o z o t t e – R é g i o n O c c i t a n i e
LE MAG ID.MÉTIERS N° 16 • SOIGNER ET ACCOMPAGNER DE LA PETITE ENFANCE AU GRAND ÂGE