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Prendre soin des jeunes :
des métiers qui comptent
Le bien-être des jeunes est devenu
une priorité de santé publique.
En choisissant cette voie, tu pourras
épauler enfants, ados et étudiant·es
dans leurs dif f icultés.
HAUT LES CŒURS !
>
Depuis l’apparition du Covid, la santé mentale
des jeunes est particulièrement surveillée. Selon
le baromètre du moral des ados (Ipsos, mars 2025),
71 % d’entre eux/elles disent ne s’être tourné·es vers
personne pour parler de leurs dif f icultés psycholo-
giques : isolement, anxiété, perte de conf iance…
Leurs besoins en soins et accompagnement ont
explosé. Et leur santé physique n’est pas en reste :
les jeunes sont particulièrement exposé·es aux
risques liés aux addictions (tabac, alcool, drogues,
écrans…) et à l’obésité. Beaucoup sont concerné·es,
peut-être même autour de toi.
DES PROFESSIONNEL·LES
POUR ÉPAULER
>
Plusieurs métiers entrent alors en lice : l’assistant·e
social·e (voir p. 6), qui soutient un·e ado ou sa famille
face à des dif f icultés, par exemple f inancières ;
l’éducateur·rice spécialisé·e (voir p. 7), qui accom-
pagne les personnes fragilisées vers plus d’auto-
nomie et dépanouissement le ou la psychologue
voir témoignage cicontre qui échange avec les
jeunes au sujet de leur malêtre leur anxiété ou leurs
addictions Ces pros of f icient notamment dans des
lieux dédiés comme les Maisons des adolescents
les Espaces santé jeunes les centres médicopsycho
pédagogiques CMPP ou encore les services interuni
versitaires de santé étudiante Ils collaborent parfois
avec des médecins inf irmierères diététiciennes
Témoignage
J’accompagne des enfants, des adolescents et leurs familles, en
accord avec leurs parents. Ils et elles ont des troubles du comporte-
ment qui les gênent dans leur vie sociale, à l’école, etc. Mon travail
est de les voir régulièrement, d’être à leur écoute et de construire
une relation de conf iance qui va nous permettre ensemble de
comprendre ce qui leur arrive. L’objectif est qu’ils et elles trouvent
des solutions et/ou se sentent mieux. En institution, le métier est
d’autant plus intéressant qu’on travaille avec d’autres
collègues, et on se complète.
Julie, 30 ans, psychologue spécialisée en neuropsy-
chologie dans un institut thérapeutique éducatif et
pédagogique (ITEP) dans le Lot (46)
SE FORMER POUR DEVENIR PSYCHOLOGUE
Après le bac tu commences par une licence de psychologie par
exemple à l
INU Champollion dAlbi
ou à l
université PaulValéry
de Montpellier
ou encore une licence pro en intervention sociale
accompagnement de publics spécifiques à l
université Toulouse
JeanJaurès
Ensuite tu poursuis avec un master pour te spécialiser
comme par exemple celui en psychologie de léducation et de la formation
à
Toulouse
qui prépare à accompagner plus particulièrement les jeunes
dans leur orientation scolaire et professionnelle
© i m a g e B R O K E R/A n d i a.f r
PsyTRUCK 30 un van itinérant
du CHU de Nîmes permettant
un accès rapide à des soins psy
chiatriques
HYPEFrance
helping young people early
un nouveau centre dédié aux soins et à la réha
bilitation des jeunes souf frant de troubles
émotionnels borderline situé à Nîmes
Mission retrouve ton cap un dispo
sitif dédié à la prévention et au suivi
de lobésité dans une maison de santé
pluriprofessionnelle près de Cahors
3 initiatives remarquables
LE MAG ID.MÉTIERS N° 16 • SOIGNER ET ACCOMPAGNER DE LA PETITE ENFANCE AU GRAND ÂGE