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UN MÉTIER ? NON, PLUSIEURS EN UN !
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Produire, transformer, vendre : certains pros font
tout cela eux-mêmes ! En Occitanie, ces métiers
« hybrides » se multiplient, comme en Ariège au
Grenier à jambons, un élevage de porcs qui fabrique
aussi sa propre charcuterie, ou encore chez
La Truitelle dans l’Aude, dont le pisciculteur met
lui-même ses truites en conserve. Même logique
chez les éleveurs-fromagers, qui transforment le lait
de leurs animaux et vendent yaourts et fromages
directement à la ferme. Certain·es cuisinier·ères
deviennent aussi boulanger·ères et même maraî-
cher·ères, à l’instar du chef étoilé Sylvain Jof fre avec
son restaurant En pleine nature près de Toulouse.
CRÉER UN MODÈLE PLUS VERTUEUX
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Non seulement être un véritable couteau suisse
permet de diversif ier ses sources de revenus mais
cest aussi un choix engagé pour la planète et
pour les consommateurs les transports sont
réduits les emballages limités la traçabilité des
produits accrue on sait doù vient ce que lon
mange Cest une façon de maîtriser ce quon
produit de mieux nourrir et de redonner
du sens à son métier
POLYACTIVITÉ : COMMENT SE LANCER ?
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Si tu veux te sentir utile, t’engager localement et créer des liens,
il te suf f it d’aimer toucher à tout : travail manuel, contact client,
vente, communication… Mais bonne nouvelle : des formations t’aident
à renforcer ta polyvalence ! C’est le cas du certif icat de spécialisation
production, transformation et commercialisation des produits fermiers
au CFA Beaulieu-Lavacant de Pavie, ou bien de la licence pro œnotou-
risme et projet culturel de l’université de Nîmes, accessible par exemple
après un BTSA viticulture-œnologie, pour allier activités viticoles et
touristiques.
Face aux besoins d’une alimentation plus
durable, des pros réinventent leur métier
en devenant polyvalents. Entre engagement
et nouvelles compétences, ils redonnent
du sens à la production locale.
© L i s o n P a r r e i l – R é g i o n O c c i t a n i e
C’est un paysan-boulanger du coin qui m’a
transmis le goût du métier. J’ai repris une partie de
la ferme familiale et j’ai lancé mon activité. Je fais
pousser du blé en bio, que je transforme en farine,
puis en pain. Je vends chacun de ces produits. 2 jours
par semaine je fais le pain Le reste du temps je le consacre à la vente
à lentretien au marché ou aux champs pendant la saison agricole
Cest du boulot mais je suis libre je choisis ce que je sème comment
je travaille et surtout je mange mon pain ma famille aussi et je le
vends aux gens autour de moi
Samuel 32ans paysanboulanger dans le Tarn 81
Témoignage
En se mettant à lagritourisme ou à lœnotourisme
des agriculteurrices éleveureuses viticulteurrices
ouvrent leurs portes au public pour partager
leur savoirfaire visites ateliers hébergement
DINFOS wwwlaregionfrLagritourismeenOccitanie
Une activité agricole et touristique
Du champ à l’assiet te,
CES MÉTIERS
« MULTI-CASQUETTES »
LE MAG ID.MÉTIERS N° 15 • ALIMENTATION : DES MÉTIERS POUR LE BIEN DE TOUS
TÉMOIGNAGE VIDÉO